On ne cesse de nous rappeler qu’à l’ère du numérique la connaissance est de plus en plus accessible. Ce mantra est également valable pour les entreprises, qui ne peuvent plus ignorer le fait qu’une bonne partie de leurs « connaissances » est détenue par leurs collaborateurs.
Cependant, force est de constater que l’organisation du savoir, qui est faite naturellement par les individus dans un contexte personnel, est bien plus ardue à organiser par les sociétés. Scoop.it via sa plateforme de curation de contenu a mis en place un formidable outil d’organisation des contenus à destination des experts et individus, et certains d’entre eux ont ensuite plébiscité un système similaire à déployer au sein de leur entreprise. Nous avons donc dû répondre aux questions que se posent les organisations en termes de veille collaborative, et à commencer par deux interrogations très simples : pourquoi et comment ?
Pourquoi organiser une veille collaborative d’entreprise ?
1. Les connaissances sont maintenant partout et plus l’apanage de certains
Il faut se rendre à l’évidence, dans nos sociétés hyper-spécialisées ou chaque métier demande un niveau d’expertise fort, il n’est plus possible pour une ou quelques personnes de maîtriser l’intégralité de l’information liée à un métier. Les sociétés doivent donc capitaliser sur les connaissances de leurs collaborateurs en leur permettant de les stocker, les partager, les catégoriser et les diffuser au plus grand nombre. L’objectif est que l’entreprise puisse maintenir un niveau de connaissance minimum commun et que tout le monde puisse avancer avec les mêmes données.
2. Le savoir d’entreprise est très mouvant
Autre tendance, les professionnels changent plus régulièrement de société, de département et de mission. Le savoir « perdu » avec le départ d’un collaborateur est un fléau moderne qu’il est impossible de combattre sans mettre en place des systèmes de veille à long terme où chacun peut « déposer » son expertise et connaissance de son métier.
3. L’entreprise éduquée et qui partage est plus visible, elle est plus crédible
Le savoir est une force : bien connaître ses concurrents, ses marchés et tendances est nécessaire et la base de toute veille. On assiste en parallèle à une ouverture de plus en plus forte d’une partie de cette veille vers l’extérieur. Aujourd’hui, de plus en plus de sociétés, assoient leur crédibilité sur le partage des expertises de leurs collaborateurs vers leurs clients sur les réseaux sociaux, blogs, newsletters… Les entreprises ont compris qu’elles sont plus que leur logo, marque ou produits, elles représentent une expertise et celle-ci est un atout marketing non négligeable.
Comment organiser cette veille ?
1. L’importance de la collaboration
Un des pièges de la veille d’entreprise est de penser que c’est un travail exclusivement de veilleur et qu’elle est la mission de certains seulement. Structurer et diffuser le contenu de veille est peut-être la mission de quelques personnes, mais la proposition de contenu est l’affaire de tous. Les systèmes de collecte et de diffusion de contenu se doivent donc d’être collaboratifs pour intégrer la connaissance du plus grand nombre, en proposant des rôles et des droits d’accès différents selon les profils de chacun.
2. Proposer le contenu aux lecteurs là où ils se trouvent
Les systèmes de veille classiques ont tendance à oublier le lecteur ou forcer la lecture sur le système déployé. Encore une fois, dans un monde hyper connecté où les systèmes sont démultipliés, il faut proposer le contenu de veille là où les lecteurs se trouvent déjà pour inclure celle-ci dans le processus quotidien et ne pas la transformer en contrainte. Bien des systèmes de veille sont abandonnés faute de lecteurs, alors que ceux-ci doivent être considérés dès la conception du projet.
3. Partager vers le plus grand nombre et protéger ses connaissances
La privatisation des contenus de veille est un sujet sensible car si ceux-ci sont de nature à être communiqués exclusivement en interne, certains sont peut-être voués à être un peu plus ouverts : partenaires, clients ciblés, abonnés… Définir le niveau de privatisation des contenus pour chaque audience est nécessaire en amont et les outils de diffusion doivent permettre de façon souple d’adresser ces niveaux sans complexité de mise en œuvre ou demander une identification complexe au risque de perdre les lecteurs.
4. Automatiser la veille et laisser l’humain au centre de la sélection
Enfin l’automatisation de la veille est aujourd’hui une véritable réalité, nombre d’algorithmes, de moteurs suggestions, d’alertes permettent aux collaborateurs de découvrir facilement les contenus sectoriels sans avoir à effectuer quotidiennement de fastidieuses recherches. Automatiser 100% de la sélection serait aujourd’hui illusoire, un algorithme échouera toujours à définir le contenu qui sera clef, là où un expert pourra sélectionner rapidement la pépite d’information parmi des remontées automatiques : la machine propose, l’humain dispose.
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